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HUMEURS DES CHAPRAIS
27 janvier 2012

T'es vélo, moto, auto, ginko, cheminot ou godillots ?....

Les commentaires d'un chapraisien enregistré sur ce blog et que nous remercions car il anime le débat posent la question des modes de déplacement aux Chaprais. Les statistiques de l'INSEE sur les  déplacements des actifs habitant les Chaprais (voir sur notre site http://www.chapraisrotonde.fr/quartier.htm), démontrent que l'auto règne : 3 894 utilisent un véhicule pour se rendre au boulot...quand 1200 utilisent les transports en commun, 280 un deux roues et 1193 marchent à pied. Il faut donc concilier ces différents modes de déplacement. et ne pas les opposer les uns aux autres même si nous trouvons tous qu'il y a trop d'autos lorsque nous marchons à pied ou que nous sommes à vélo...Au prix qu'atteint l'essence, mise à part une frange d'irréductibles qui utiliseront toujours leur bagnole, chacun sait compter et utiliser le moyen de transport le plus pratique et le moins cher...Donc se pose la question du stationnement de ceux qui habitent le quartier, de ceux qui viennent pour y travailler, de ceux qui viennent pour y faire leurs courses (et qui ne sont pas forcément des Chaprais) ou pour un service qu'il soit de santé, bancaire ou encore pour y rencontrer les artisans...Et c'est là que la situation se complique et que chacun y va de son couplet et de sa solution....Pas si simple...Les vélos, faute de piste cyclable, remontent la rue de Belfort sur les trottoirs, gênant les piétons; les voitures stationnent n'importe où parfois le temps d'une course et gênent tout le monde; les piétons sont obligés de descendre sur la chaussée à leurs risques et périls, etc....Il faudra bien que nous apprenions à partager l'espace public dans un quartier qui doit rester un quartier où il fait bon vivre.....13 rue rotondevelo Bpassage pieton belfortP1010988

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Commentaires
U
Regardez la rue de Belfort, au niveau des commerces entre le Casino et la place de la Liberté. La voiture occupe la quasi-totalité de la largeur, mis à part deux trottoirs minuscules. On pourrait laisser la moitié de l'espace à la voiture, et l'autre moitié aux autres modes (vélos, piétons, transports en commun). C'est encore un gros cadeau à la voiture qui aurait encore la moitié de l'espace pour elle toute seule, c'est dire si cette idée est modérée. Mais ça permettrait de dégager l'espace nécessaire à la vie dans cette rue.<br /> <br /> <br /> <br /> Actuellement, je ne serais même pas capable de dire quels sont les commerces de cette rue alors que j'habite à côté. Mais il est impossible de passer d'un magasin à celui d'en face sans attendre plusieurs minutes... !! J'ai essayé une fois, en arrivant à Besançon, mais pas deux. <br /> <br /> <br /> <br /> Alors qu'est-ce que je fais, comme beaucoup de Chapraisiens ? Je fais mes courses au Casino (pas trop de risque de se faire écraser par un caddie)... ou alors je descends au centre-ville où on peut fréquenter des petits magasins sympathiques, mais sans se faire écraser en passant de l'un à l'autre.
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U
C'est pas tout à fait ça.<br /> <br /> C'est pas juste un problème de trouver « trop d'autos » quand on marche. C'est un problème de santé publique et d'encombrement. <br /> <br /> <br /> <br /> La voiture, prend, en ville, une place déraisonnable (que ce soit pour stationner ou circuler) alors que les distances en ville peuvent être faites autrement (à vélo si on a la santé, en bus sinon, voire en taxi car un taxi qui circule toute la journée peut remplacer lui aussi un certain nombre de voitures particulières et encombre moins car il stationne moins).<br /> <br /> <br /> <br /> Par ailleurs, la voiture fait du bruit et rejette des polluants qui sont, au delà de la protection de la planète, surtout néfastes pour notre santé. Le nombre de maladies respiratoires et de cancers prend, en ville, des proportions inquiétantes. Et le bruit augmente le stress, donc d'autres maladies.<br /> <br /> <br /> <br /> Alors bien sûr, il n'est pas question de mettre toutes les voitures à la casse, mais de leur donner un petit peu moins de place.
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A
« mise à part une frange d'irréductibles qui utiliseront toujours leur bagnole, chacun sait compter et utiliser le moyen de transport le plus pratique et le moins cher... ». Cette affirmation n'est pas vraie. Entre la frange d'irréductibles et ceux qui font les bons choix, il y a aussi une grosse part (majoritaire) de gens qui ne sont pas réellement accros à la voiture, mais qui la prennent beaucoup alors qu'ils n'aiment pas spécialement ça.<br /> <br /> Il y a pas mal de gens qui ne prennent pas le bus car il ne leur convient pas (pas assez de flexibilité) et ne marchent pas à pied car c'est trop lent, et qui prennent donc la voiture pour des trajets inférieurs à 5 km, qui pourraient se faire à vélo. <br /> <br /> C'est ceux-là qu'il faut aider à changer, en leur expliquant l'intérêt du vélo (parfois ils ne le connaissent pas, ou sont plein de préjugés sur la fatigue, le froid...), et bien sûr en rendant le quartier et ses rues favorables aux cyclistes.
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