Quelques précisions à propos de nos écrits sur le 70° anniversaire de la Libération de Besançon....
Notre numéro 19 de Vivre aux Chaprais, tiré et distribué à 7 000 exemplaires dans le quartier a suscité de nombreuses réacrions et commentaires. Deux précisions d'abord concernant deux victimes des combats de la Libération dont les noms sont inscrits sur la stèle érigée place de la Liberté. Nous reprenions le nom de Julien PRENOT, mort à 53 ans, indiquant que le Livre d'Or de la ville de Besançon avait relevé Julien PRETOT. La fille d'Emile RERAT dont le nom figure également sur cette stèle puisque il a été tué lors de ces combats libérateurs, nous a précisé que le nom est bien PRETOT. C'était leur voisin aux Chaprais et il a été tué en même temps que son père qui l'accompagnait, près du bois de Chailluz, où ils tentaient de rejoindre les résistants.
Par ailleurs, la cousine germaine de René DREZET, FFI de 24 ans, habitant les Chaprais, a pris contact avec nous mais possède peu de renseignements sur son glorieux cousin.
Il nous a été fait remarquer que les deux cheminots, Louis BILLOT, 20 ans, et Roger POURCHET, 33 ans, morts également lors de ces combat,, ont également leur nom inscrit sur la stèle apposée sur le mur de la gare Viotte rendant hommage à ces cheminots morts pour la France. Ils sont au nombre de 35 sur cette plaque. Dans un témoignage vidéo recueilli par mr Michel MARLIN, décédé il y a quelques mois, mr Marcel BIDOLI qui a fait don par ailleurs de nombreux clichés au musée de la Résistance de la Citadelle sur la Libération de Besançon, évoque le cimetière de locomotives qui avait été créé, suite à de nombreux sabotages, sur la ligne de Vesoul.
Des cheminots lançaient à toute vapeur des locomotives sur ce monceau de machines rendues hors d'usage afin qu'elles ne servent plus à l'ennemi. Et les organisations syndicales de cheminots n'oublient jamais de rappeler qu'ils se lancèrent dès le 10 août 1944 dans une grêve qualifiée d'insurrectionnelle ( le colonel Rol-Tanguy proclame la mobilisation générale et appelle les parisiens à l'insurrection le 18 aôut 1944, le Préfecture de Police est occupée le 19 août 1944).
N'hésitez pas à nous faire part de vos remarques et suggestions....
Les photos 1 et 2 illustrent la Libération, rue de Belfort. La photo à droite, ci-contre, les obsèques des victimes, avenue Fontaine-Argent. Elles sont tirées du blog liberee.tumblr.com
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